Comme pour toute chirurgie, les opérations laissent place à des douleurs postopératoires. Immédiatement après que les effets de l’anesthésie se sont dispersés comme bien après. Thomas Le Carrou souligne qu’il existe des moyens pour y faire face.
Les antalgiques et la morphine
Les patients sont rarement livrés à eux-mêmes dans la gestion des douleurs postopératoires. Même pour les douleurs apparemment moins intenses, plusieurs traitements sont utilisés par le chirurgien orthopédiste. Il existe donc des médicaments pour les calmer. Ce sont les antalgiques qui sont administrés selon les cas.
Parfois, lorsque les douleurs persistent, les médicaments faits à base de morphine deviennent utiles.
Le risque dans le traitement à base d’antalgiques est cependant la dépendance. C’est pour cela qu’il est nécessaire pour le patient de se faire soigner par un médecin. Il y a parfois des opérations qui laissent des douleurs intenses comme pour la chirurgie orthopédique.
Pour ce type d’intervention, il existe des précautions particulières. C’est le cas des anesthésies locorégionales où les anesthésiants sont injectés près d’un nerf pour contenir la douleur de la zone opérée. Il existe également des douleurs qui peuvent durer. Dans ces cas, la zone de la moelle épinière est mise à contribution pour recevoir des injections de morphine.
Le cathéter péri nerveux
L’injection d’anesthésiant près d’un nerf est l’une des solutions utilisées en chirurgie orthopédique. Plutôt que de recourir aux antalgiques, des solutions anesthésiques sont directement injectées à travers un cathéter. Cette technique permet de toucher de façon particulière la zone concernée en l’anesthésiant.
Elle a pour particularité d’endormir la douleur après l’opération. Considérée comme une alternative efficace au traitement sous la morphine, elle présente plusieurs avantages. Elle limite les nausées et vomissements comparativement à la morphine. De plus, son administration peut être réalisée de deux façons. Il s’agit de la perfusion continue et de l’analgésie contrôlée par le patient.
Dans le premier cas, l’anesthésiant est injecté en continu dans l’organisme. Dans le second cas, le système est fait de façon à ce que le patient puisse contrôler l’injection. Ainsi, il peut activer le système selon que la douleur est intense ou pas. Néanmoins, le traitement sous cathéter péri nerveux est limité. En effet, il ne peut être utilisé au-delà de 72 heures après l’opération.
Thomas Le Carrou prone les bienfaits de l’immobilisation
En chirurgie orthopédique, l’un des moyens les plus simples pour faire face à la douleur est l’immobilisation. Lorsqu’on se fracture les os, il existe par exemple des dispositifs médicaux pour immobiliser le membre meurtri. En plus d’être efficace, c’est l’un des moyens les plus accessibles à tout le monde. En immobilisant la partie du corps qui a été soumise à l’opération, celle-ci devient moins sollicitée.
Thomas Le Carrou souligne que l’objectif de ce type de traitement est d’habituer progressivement le corps à sa nouvelle condition. Avec la rééducation, cela devient possible. Ce moyen est facile d’accès. Le patient peut lui-même réduire ses mouvements en s’alitant ou en usant d’un fauteuil roulant. De la même façon, il peut éviter de trop solliciter son bras après qu’il a subi une opération. Avec les progrès de la science et de la technologie, de nouvelles techniques ne tarderont pas à émerger.
Thomas Le Carrou : Réseaux sociaux