La plupart des espèces animales possèdent la faculté de synthétiser de la vitamine C. L’organisme humain, lui, ne la fabrique pas et nous oblige à la trouver dans notre alimentation. La vitamine C nous maintient en vie. Son importante est si grande qu’une carence totale peut entraîner la mort par scorbut. Le point avec Thomas Le Carrou, chirurgien orthopédique.
La découverte des bienfaits de la vitamine C
Un médecin de la Marine Britannique, James Lind découvre en 1747 que quelques gouttes d’orange ou de citron suffisent pour prévenir et guérir le scorbut. Deux cent ans plus tard, Albert Szent-Györgyi, un médecin et chercheur hongrois reçoit le prix Nobel de Médecine pour avoir identifier la molécule. Il lui donne le nom d’acide ascorbique.
Aujourd’hui, l’organisation mondiale de la santé recommande 110 milligrammes minimum de vitamine C par jour et par personne.
« Il s’avère en réalité que la vitamine C prise quotidiennement en quantité plus importante offre des effets protecteurs et réparateurs stupéfiants » indique Thomas La Carrou.
- Elle renforce le système immunitaire
- Elle améliore l’absorption du fer
- Elle est essentielle à la formation du collagène
- Son pouvoir anti-oxydant fait d’elle un anti-âge puissant
- Elle réduit le taux de cholestérol
- Elle a un effet détoxiquant contre le tabac et l’alcool
Les réactions biochimiques au sein du corps humain
En France, dans son ouvrage intitulé « La vitamine C et ses alliés indispensable à la santé », le docteur français Pierre Corson affirme que la vitamine C est le véritable chef d’orchestre des réactions biochimique qui conditionnent la vie.
Vitamine C : quand pense le corps médical?
Le chirurgie orthopédique, Thomas Le Carrou, rappelle que la majorité du corps médical français fait preuve de scepticisme au sujet de la vitamine C. Alors que des Prix Nobel, des professeurs, des chirurgiens orthopédiques, des médecins de monde entier et des scientifiques ont produit des études qui prouvent son efficacité.
L’acide ascorbique est-il efficace contre les maladies ?
En mai 2013, William Jacobs professeur de biologie et d’immunologie à l’Institut Einstein de l’Université de Médecine de New York publie un article faisant état d’une découverte qu’il qualifie de stupéfiante : la vitamine C tue toutes les formes de tuberculose y compris les formes ultra-résistantes contre lesquelles les antibiotiques les plus puissants au monde ne fonctionnent pas.
« L’année suivante la chaîne de télévision anglaise la BBC publie sur son site Internet un article mettant en avant une équipe composée de chercheurs et de médecins américains ayant obtenu des résultats spectaculaires en traitant des cas de cancer avec de la vitamine C injectée dans des patients par voie intraveineuse » explique Thomas Le Carrou.
Cette équipe américaine a lancé un appel aux grands laboratoires pharmaceutiques pour les aider à poursuivre leurs recherches afin de mettre au point des traitements anticancéreux efficaces et à faibles coûts. Est-il si surprenant d’apprendre que toutes les compagnies pharmaceutiques ont toutes refusées ?
Quelle importance est donnée au service de santé publique?
Comme nombre de médecins et de chirurgiens, Thomas Le Carrou considère que la vitamine C devrait être cœur des dispositifs de santé publique. Malheureusement les organismes de santé publique semblent peut intéressés par le potentiel préventif de la vitamine C.
Thomas Le Carrou : Réseaux sociaux